Au Mali, les autorités de transition ont entamé, ce jeudi 10 juillet, la mise en vente d’une partie des stocks d’or saisis en janvier sur le site minier de Loulo-Gounkoto, exploité jusque-là par la multinationale canadienne Barrick Gold. Objectif : réunir les fonds nécessaires pour assurer le paiement des salaires et tenter un redémarrage partiel des activités de la mine, désormais sous administration malienne provisoire.
Selon Reuters, une tonne d’or supplémentaire aurait été récupérée sur le site par hélicoptère militaire. Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent la remise en marche de certains équipements de traitement du minerai. Toutefois, selon une source contactée par Aminata24, il s’agirait uniquement de minerai déjà extrait, aucun sous-traitant de classe A n’ayant encore repris les opérations d’extraction sur place.
La situation alimente les tensions entre Bamako et Barrick Gold, qui dénonce des actions « illégales et mal avisées ». Engagée dans une procédure d’arbitrage depuis décembre, la firme canadienne met en garde contre les risques encourus par les employés et la pérennité d’un site qu’elle qualifie de « gisement de classe mondiale ».