Alors que la question de la nationalité de Tidjane Thiam reste en suspens, Valérie Yapo, membre influente du Bureau politique du PDCI-RDA, a appelé son parti à préparer une alternative. Invitée de l’émission “Matin Bonheur” sur la RTI, elle a estimé qu’il fallait anticiper un éventuel rejet juridique du président du parti.
Une candidature sous tension
Dans un contexte de procédures judiciaires et de divisions internes, Valérie Yapo a déclaré : « Le PDCI-RDA doit penser à un plan B ». Parmi les noms avancés comme solutions de repli figurent Jean-Louis Billon, Thierry Tanoh et Kouassi Kouamé Patrice.
Des accusations qui enveniment la crise
Cette sortie intervient alors que Valérie Yapo a porté plainte contre le Conseil de discipline du PDCI-RDA, qu’elle accuse de violations statutaires dans la désignation de Tidjane Thiam. Elle vise notamment Cowppli-Bony, doyen d’âge du parti, qu’elle qualifie de complice d’une « forfaiture », et estime que c’est Ahouzi Jules qui aurait dû assurer l’intérim.
« Nous n’avons plus confiance en ces responsables. Ils ne peuvent plus conduire les rênes du PDCI-RDA si Tidjane Thiam devait être récusé », a-t-elle affirmé, citant également Kacou Gervais parmi les cadres mis en cause.
Un verdict aux conséquences majeures
Le jugement sur le fond, attendu pour le 24 avril, pourrait profondément influencer la stratégie du parti à quelques mois d’une présidentielle cruciale. Entre dissensions internes et incertitude juridique, le PDCI-RDA navigue en eaux troubles, alors que l’opposition et l’opinion publique scrutent ses moindres mouvements.