Dans le secteur des ressources extractives et énergétiques, les réformes engagées ont donné des résultats significatifs qui tendent à en faire un des piliers de la transformation structurelle de l’économie.
La découverte des gisements pétroliers et gaziers Baleine et Calao, les deux plus gros gisements qu’a connus le pays, de la mine d’or de Tanda, le projet aurifère Koné… ouvrent des perspectives prometteuses pour le pays. Ces découvertes majeures renforcent le statut de hub énergétique sous-régional.
« Notre politique énergétique et minière commence à donner des résultats tangibles », s’est réjoui le Président de la République, Alassane Ouattara, dans son Message à la nation, le 31 décembre 2024.
Dans le domaine minier, en l’espace d’une décennie, la production d’or a été multipliée par 4, celle du manganèse par 30. La Côte d’Ivoire produit aussi de nickel. Sans oublier que les efforts d’exploitation s’orientent vers de nouveaux minerais stratégiques tels que le cobalt, le lithium, etc., essentiels à la fabrication de composantes pour les technologies modernes.
En effet, « des indices probants indiquent que la moitié Ouest et le Nord-est de notre pays regorgent de minerais stratégiques et critiques », avait indiqué le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Mamadou Sangafowa-Coulibaly lors de son passage aux Rendez-vous du Gouvernement initiés par le CICG.
Et concernant les hydrocarbures, les récentes découvertes devraient multiplier par 10 la production pétrolière d’ici à 2030. Et selon les prévisions la production nationale de pétrole devrait atteindre environ 200 000 barils par jour en 2027, contre 60 000 barils par jour, aujourd’hui.
Ce dynamisme découle des réformes importantes engagées par la Côte d’Ivoire au cours de la dernière décennie pour accroître, de façon significative, les investissements publics et privés dans le secteur des ressources extractives et énergétiques.