Ce mercredi 26 juin 2024, la reprise du match tant attendu de la 22e journée de la Ligue 2 entre Yamoussoukro FC et ISCA se déroulera en direct et en streaming sur les antennes du groupe RTI à 15h30.Cependant, cette rencontre est au cœur d’une controverse juridique et arbitrale qui pourrait bien modifier son déroulement et le résultat final.
ISCA, qui avait remporté la précédente confrontation, a officiellement annoncé son refus de rejouer le match. Le club a saisi le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) pour contester la décision et a envoyé un courrier à la fédération ivoirienne de football (FIF) pour les en informer. ISCA a également déposé une demande de restitution de l’effet suspensif auprès du TAS, ce qui complique davantage la situation. La FIF, cependant, reste ferme sur sa décision de rejouer le match au vue de la publication de l’affiche d’avant-match sur sa page Facebook.
Dans un développement surprenant, l’arbitre du match, Zohou Konan Charles, a fait des révélations choquantes. Il a rompu le silence face aux accusations de fautes techniques qui lui sont reprochées et qui ont entraîné sa suspension. Selon des sources, Zohou Konan Charles affirme que certains de ses supérieurs lui ont demandé de faire perdre l’ISCA lors de cette rencontre. Il nie toute faute technique lors du match et déclare posséder des enregistrements téléphoniques prouvant que certaines personnes lui ont demandé de faire de fausses déclarations. Il se dit prêt à divulguer ces enregistrements à tout moment.
Zohou Konan Charles a également précisé qu’il a une vie professionnelle en dehors des terrains et que ce problème n’affectera pas sa carrière. Ses déclarations ajoutent une couche de complexité à cette affaire déjà tumultueuse, soulevant des questions sur l’intégrité des décisions prises autour de ce match.
Le match Yamoussoukro FC vs ISCA est donc plus qu’une simple rencontre sportive. Il est devenu le centre d’un conflit juridique et d’un scandale arbitral qui pourraient avoir des répercussions significatives sur la Ligue 2.
Nous y reviendrons.