Un vent nouveau souffle sur les relations entre Abidjan et Ouagadougou.
Ce samedi, un geste politique fort a marqué un tournant : le ministre ivoirien chargé de l’Intégration africaine, Adama Dosso, a été reçu par le chef de la diplomatie burkinabè, Karamoko Jean-Marie Traoré, pour une audience décisive consacrée au réchauffement de l’axe Abidjan–Ouagadougou.
Un signal fort : le Burkina Faso tend la main à la Côte d’Ivoire
Selon Ouagadougou, cette rencontre témoigne de la disponibilité totale du Burkina Faso à renouer un dialogue franc, serein et constructif avec la Côte d’Ivoire.
Un message clair : les deux nations veulent tourner la page des incompréhensions pour revenir à l’esprit de fraternité et de respect mutuel qui a toujours marqué leurs relations.
Des échanges directs, sans filtre
Dans une atmosphère empreinte d’ouverture et de sincérité, les deux personnalités ont “parlé vrai”, examinant sans détour l’état des relations bilatérales.
Objectif commun : restaurer la confiance au bénéfice des populations, liées par l’histoire, la géographie et un quotidien partagé.
Adama Dosso : “Deux poumons d’un même corps”
Le ministre ivoirien a rappelé l’enracinement naturel de la coopération entre les deux pays :
« La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso sont comme deux poumons d’un même corps économique et social. »
Il insiste : les liens humains et sociologiques entre les deux peuples sont si profonds qu’aucune divergence passagère ne peut les altérer.
« Nous sommes ici pour que les incompréhensions appartiennent définitivement au passé. »
Un message fort pour un retour à une coopération exemplaire, longtemps citée en modèle en Afrique de l’Ouest.
Traoré : “Nous nous sommes parlés en frères”
De son côté, le chef de la diplomatie burkinabè, fidèle à la vision du capitaine Ibrahim Traoré, souligne le caractère fraternel et transparent des discussions :
« Nous nous sommes parlés en frères, avec ouverture et sincérité. Nous avons posé un pas important. »
Il reconnaît toutefois qu’un travail de consolidation de la confiance reste à mener, mais les deux gouvernements s’accordent : les chancelleries poursuivront les efforts pour faire avancer ensemble les deux nations.
Pour la paix, la stabilité et les peuples
Le Burkina Faso réaffirme sa détermination à préserver la paix, agir avec fermeté quand nécessaire, mais toujours dans un esprit de dialogue, fraternité et convergence avec la Côte d’Ivoire.
Un nouveau chapitre s’ouvre
Cette rencontre marque un moment charnière : après des mois de tension, Abidjan et Ouagadougou amorcent un retour vers la coopération, l’entente et la stabilité régionale.
L’axe Abidjan–Ouagadougou est en train de se réchauffer… et cette fois, c’est du solide



