Des centaines de dénonciations en 30 jours, c’est ce dont se félicite avec une certaine emphase le ministre burkinabè de la Sécurité, Mahamadou Sana. L’ex-directeur général adjoint de l’Agence nationale de renseignement souligne dans son communiqué que, du 4 septembre au 4 octobre, pas moins de 726 dénonciations ont été enregistrées via les centres d’appel téléphoniques mis à la disposition de ceux qu’il qualifie de « patriotes ». Ces centres permettent de signaler des cas suspects de présumés comploteurs contre le pays et le régime en place.