À Abidjan, le débat autour de la circulation des motos et tricycles ressurgit avec force. Si les mesures de répression ont été momentanément suspendues, une chose reste très claire : la décision prise en Conseil des ministres, le 8 septembre 2021, demeure bel et bien en vigueur.
Et seul le gouvernement peut décider de l’alléger… ou de la renforcer.
Un rappel ferme, une volonté d’apaisement
Le District autonome d’Abidjan, engagé dans des concertations avec les acteurs du secteur, observe une volonté générale des usagers de se conformer aux règles, sans recours aux sanctions. Une dynamique saluée, mais qui ne remet pas en cause le cadre légal existant.
Ce que dit exactement la décision du 8 septembre 2021
Adoptée par le Ministère des Transports, en collaboration avec l’Intérieur, la Sécurité et l’Équipement routier, la décision vise un objectif clair :
désengorger Abidjan et renforcer la sécurité sur les voies majeures.
Voici les mesures phares :
1. Tricycles : interdiction nette sur les grands axes
Les tricycles n’ont pas accès à toutes les voies structurantes :
routes nationales,
routes à 2×2 et 2×3 voies entre communes,
boulevards,
principales rues et avenues servant au transit urbain.
Objectif : laisser respirer le trafic et sécuriser les usagers.
2. Motos : règles strictes obligatoires
Les motocyclistes doivent impérativement respecter :
Casque obligatoire pour le conducteur et son passager.
Permis de conduire catégorie A, comme l’exige le Code de la route.
Motos équipées de rétroviseurs bien déployés et de clignotants fonctionnels.
Des règles simples, mais indispensables pour réduire les accidents et protéger les vies.
Ce qui change… et ce qui ne change pas
❌ Les sanctions sont suspendues, le temps de poursuivre les échanges.
✅ Les règles, elles, ne sont pas annulées.
🔑 La décision finale appartient uniquement au gouvernement.
Un appel au civisme
Dans cette période d’ajustement, le District salue la responsabilité croissante des usagers et réaffirme sa volonté d’avancer dans un climat d’écoute et de discipline.
Abidjan veut une mobilité plus fluide, plus sûre et plus moderne. Et cela passe par le respect des règles, avec ou sans répression.



