L’élection de Miss Côte d’Ivoire n’a pas toujours suscité autant de débats. Pourtant, depuis la victoire de Fatima Koné, couronnée Miss CI 2025 dans la nuit du 28 au 29 juin 2025, les discussions enflamment la toile, les rues d’Abidjan et même la diaspora. Entre soutiens indéfectibles et critiques acerbes, le Comité Miss Côte d’Ivoire (COMICI) a décidé de réagir pour couper court aux polémiques.
Dans un entretien accordé à la presse, Thierry Coffie a assumé les réactions suscitées par cette élection :
« Je trouve ces réactions très positives. Elles montrent que l’intérêt autour du concours est toujours aussi fort. C’est un bon signe : les Ivoiriens suivent, débattent, s’expriment. Cela confirme que Miss Côte d’Ivoire est un événement national vivant. Mais il faut le rappeler : l’unanimité n’existe pas, ni en politique, ni en religion, ni dans aucun domaine. Le COMICI ne cherche pas à satisfaire tout le monde à tout prix, mais à organiser un concours équitable, transparent et conforme aux règles établies. »
Une polémique qui dépasse les simples critiques
Certains Ivoiriens, qui s’étaient éloignés du concours pour des raisons qu’ils jugent légitimes, sont revenus en force sur le sujet. Le choix de Fatima Koné, originaire du Hambol, a déclenché une vague de réactions contrastées, allant des félicitations aux commentaires les plus virulents. Face à cette tempête médiatique, le COMICI, dirigé par M. Victor Yapobi, a tenu à apporter des clarifications à travers son secrétaire général, Thierry Coffie.
Un processus rigoureux et transparent
Pour le COMICI, l’élection ne se résume pas à un simple concours de beauté. Thierry Coffie a détaillé le processus de sélection :
« Le COMICI fonctionne selon un processus rigoureux, avec des critères clairs. Depuis 1997, le vote du public fait partie intégrante du système, car nous estimons que c’est un geste démocratique. La notation se compose de trois volets :
40 % pour le vote du public,
40 % pour le vote du jury,
20 % pour la note de préparation, qui évalue le comportement, l’évolution et les performances des candidates pendant leur encadrement.
Cette année, nous avons encore renforcé le poids de la préparation pédagogique, parce que Miss Côte d’Ivoire, ce n’est pas qu’une question de beauté. C’est aussi un concours d’intelligence, de discipline et de charisme. »
Fatima Koné, une lauréate légitime ?
Selon le COMICI, la nouvelle reine de beauté ivoirienne a brillé dans tous les domaines :
« Elle a été largement soutenue par le public, bien notée par le jury, et a obtenu la meilleure note de préparation. Il n’y avait donc pas photo. La différence avec les autres candidates était nette. Fatima Koné a mérité sa victoire. Nous comprenons que chacun ait sa favorite, mais les résultats parlent d’eux-mêmes. »
Fin de la polémique ? Rendez-vous en 2026 !
Face aux critiques, le COMICI reste serein et invite les Ivoiriens à se tourner vers l’avenir. Thierry Coffie conclut :
« Le processus est clair, et la meilleure candidate a gagné. Maintenant, place à l’édition 2026 ! »
Une manière de clore le débat… du moins, pour l’instant.
Entre tradition et modernité, le concours Miss Côte d’Ivoire continue de faire vibrer le pays. Si certains contestent encore le choix de Fatima Koné, le COMICI tient bon et rappelle que la beauté ne suffit pas : l’intelligence, la discipline et le charisme font aussi la différence.