Le parquet près du tribunal militaire permanent de Conakry a révélé dans la soirée du mardi 25 juin 2024 le décès tragique du Général Sadiba Koulibaly, ancien chef d’état-major général des armées de la Guinée. Ce haut gradé, autrefois considéré comme numéro 2 au sein de la junte militaire, a succombé à ce que les autorités décrivent comme un “psycho-traumatisme important et un stress prolongé”.
Ce décès survient à peine deux semaines après que Koulibaly a été condamné à une peine de 5 ans de prison pour “désertion”, accusé d’avoir quitté son poste diplomatique à l’ambassade de Guinée à Cuba. Cette affectation faisait suite à son limogeage de son rôle de chef d’état-major général des armées, une décision prise après son refus catégorique de prendre la tête du ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat.
L’annonce de la mort de l’ancien chef militaire a jeté une lumière crue sur les tensions internes au sein de la junte guinéenne et a suscité des réactions variées au sein de la population et de la classe politique du pays. La carrière tumultueuse de Sadiba Koulibaly, marquée par des hauts et des bas politiques, reflète les complexités et les défis auxquels sont confrontés les hauts gradés militaires en Guinée, un pays où les intrigues politiques et les luttes de pouvoir sont monnaie courante.