La Côte d’Ivoire vient d’inscrire son nom en lettres d’or dans l’histoire du financement en Afrique. Le pays a mobilisé 433 millions d’euros (507 millions de dollars) grâce à un prêt en devises étrangères indexé sur des critères de durabilité – une première sur tout le continent.
Mais qu’est-ce qui rend ce prêt si révolutionnaire ? Son mécanisme repose sur une idée simple mais puissante : plus la Côte d’Ivoire respecte ses engagements en matière d’éducation, de climat ou de préservation des forêts, plus ses conditions de remboursement deviennent favorables. À l’inverse, si les objectifs fixés ne sont pas atteints, le coût du prêt augmente. Un système qui incite directement le pays à améliorer sa performance environnementale, sociale et de gouvernance (ESG).
💡 Pourquoi c’est un tournant majeur ?
Leadership africain : Abidjan devient le pionnier continental du financement durable.
Nouvelle attractivité : Ce type d’instrument attire des investisseurs sensibles aux enjeux ESG.
Crédibilité renforcée : En liant dette et développement durable, la Côte d’Ivoire crédibilise son engagement envers les ODD de l’ONU.
Effet domino : Cette initiative pourrait inspirer d’autres pays africains à explorer des financements verts, bleus ou responsables.
Évidemment, le défi reste immense : atteindre des cibles exigeantes, garantir la transparence des données et éviter tout risque de greenwashing. Mais le message est clair : la Côte d’Ivoire choisit l’innovation et la durabilité comme leviers de croissance et d’influence internationale.
Un signal fort qui propulse le pays en avant-garde du financement responsable en Afrique.