L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché le 14 août son plus haut niveau d’alerte sanitaire international en raison de la résurgence des cas de variole du singe.
Le 11 juillet, l’OMS avait déjà signalé les risques posés par cette variole, en particulier la propagation d’une nouvelle souche plus virulente en République démocratique du Congo. Depuis lors, des cas ont également été signalés au Burundi, en Côte d’Ivoire, au Kenya, au Rwanda et en Ouganda. La RDC a enregistré plus de 11 000 cas, dont 450 décès.
En réponse à cette situation, des mesures préventives spécifiques ont été recommandées : le ministère des Eaux et Forêts a émis un communiqué interdisant la consommation d’animaux de brousse tels que les singes, les chimpanzés, les écureuils et les rats pour limiter la propagation du virus.