La Guinée-Bissau a annoncé la fermeture partielle de sa frontière avec le Sénégal suite à des tensions entre communautés musulmanes dans le pays voisin. Cette décision vise à empêcher toute escalade de violence après des affrontements récents entre groupes rivaux à Médina Gounass, une ville du sud du Sénégal. Un différend sur le contrôle d’une mosquée a tragiquement résulté en un décès et plusieurs blessés le 17 juin dernier.
Le président guinéen, Umaro Sissoco Embalo, a pris cette mesure mercredi pour assurer la sécurité et maintenir la paix dans la région. « J’ai décidé de fermer cette partie de la frontière pour empêcher toute escalade de violence. Les forces de sécurité de mon pays veillent au respect scrupuleux de cette mesure », a déclaré le président.
Cette fermeture concerne une section non spécifiée des 341 kilomètres de frontière commune, suite à des appels à l’aide lancés par l’une des communautés belligérantes à leurs compatriotes en Guinée-Bissau. Cette décision, bien que temporaire, témoigne des efforts du gouvernement bissau-guinéen pour prévenir de nouveaux affrontements et maintenir la stabilité dans la région.
Les autorités continuent de surveiller la situation de près, alors que des efforts diplomatiques et des mesures de sécurité renforcées sont déployés pour apaiser les tensions et favoriser le dialogue entre les communautés concernées.