Le Conseil National de Sécurité (CNS), réuni ce jeudi 13 novembre sous la présidence d’Alassane Ouattara, sonne la fin de la récréation. Après un scrutin présidentiel globalement apaisé, mais entaché de quelques violences isolées, le chef de l’État tape du poing sur la table : “Tolérance zéro pour les fauteurs de troubles !”
Selon le CNS, l’opération “Espérance”, déployant plus de 44 000 hommes, a permis d’assurer la sécurité sur l’ensemble du territoire. Mais des incidents sporadiques ont tout de même éclaté : routes bloquées, sites de la CEI incendiés, attaques contre les forces de l’ordre… Bilan : 11 morts, 71 blessés et plus de 1 600 interpellations.
Face à cette situation, le président Ouattara a ordonné au ministre de la Justice de faire la lumière sur les violences et de poursuivre sans délai les auteurs et commanditaires.
Le CNS annonce par ailleurs une nouvelle opération “Espérance 2” pour sécuriser les législatives du 27 décembre prochain. Une mesure forte pour éviter tout dérapage, accompagnée d’une prolongation d’un mois de l’interdiction des manifestations publiques hors cadre électoral.
Autre point chaud : la frontière nord, où un afflux de réfugiés maliens inquiète les autorités. Le gouvernement promet un contrôle strict et un renforcement de la sécurité.
Enfin, le président Ouattara a salué la bravoure et le professionnalisme des forces de défense et de sécurité, tout en appelant les Ivoiriens à préserver la paix et la cohésion nationale.
👉 Message clair : la Côte d’Ivoire reste debout, déterminée à protéger sa stabilité et son avenir.*






