Ce qui devait être une belle histoire d’amour s’est transformé en un véritable cauchemar numérique.
Séduit par un profil féminin sur un site de rencontre, R.B., un homme vivant à l’étranger, a perdu 9 432 000 FCFA aux mains d’un cyberescroc redoutable “Un « brouteur »”.
Tout avait pourtant commencé sous les meilleurs auspices : échanges charmants, photos, confidences… jusqu’à ce que la soi-disant jeune femme commence à réclamer de l’argent. Aveuglé par les sentiments, R.B. cède à plusieurs reprises avant de décider d’arrêter.
Mais son refus déclenche une spirale infernale : menaces, chantage et tentative d’extorsion.
Paniqué mais lucide, il contacte immédiatement la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC), organe rattaché à l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI).
Les experts de la PLCC se lancent alors dans une traque numérique minutieuse.
Résultat : l’auteur des menaces est rapidement identifié.
👉 Ce n’était pas une jeune femme, mais K.E.K., un homme qui opérait sous un faux profil pour piéger ses victimes.
Les preuves techniques – messages, transferts, menaces – sont accablantes.
K.E.K. est arrêté et déféré devant le parquet pour chantage à la diffusion d’images à caractère sexuel et escroquerie portant sur un montant de 9 432 000 FCFA.
Cette affaire démontre une fois de plus la détermination de la PLCC à traquer sans relâche les cybercriminels et à protéger les citoyens contre les arnaques sentimentales et financières en ligne.
⚠️ Sur Internet, tout n’est pas amour : parfois, c’est un piège à plusieurs millions.
Grâce à la vigilance de la PLCC et à la loi n°2013-451 du 19 juin 2013 sur la cybercriminalité, les auteurs de ces manœuvres frauduleuses sont identifiés, arrêtés et traduits devant la justice.



