Le ton est grave. Dans une note officielle publiée le 24 octobre 2025, le Département d’État américain tire la sonnette d’alarme : le Mali n’est plus sûr, même pour les diplomates.
Les États-Unis recommandent à leurs ressortissants de ne pas se rendre au Mali “pour quelque raison que ce soit”.
Face à la dégradation rapide de la situation sécuritaire, Washington a autorisé le départ du personnel non essentiel et des familles des employés de son ambassade à Bamako. Une mesure rare, qui en dit long sur l’inquiétude de la première puissance mondiale.
🚫 Interdiction totale de sortie de Bamako
Les agents américains encore en poste dans la capitale malienne ne peuvent plus quitter la ville, jugée comme la seule zone encore partiellement sécurisée. Le reste du territoire est désormais considéré à haut risque, entre menaces terroristes, enlèvements et violences armées.
Cette décision intervient dans un contexte de tensions croissantes au Sahel, où la présence des groupes armés et les rivalités politiques fragilisent la stabilité régionale.
🔴 Un signal fort de Washington
En classant le Mali en “zone rouge”, les États-Unis envoient un message clair à la communauté internationale : le pays est au bord du gouffre sécuritaire. Une alerte qui pourrait peser sur les relations diplomatiques et sur la coopération internationale en matière de sécurité.
👉 “Ne vous rendez pas au Mali, pour quelque raison que ce soit”, insiste le communiqué.
Un avertissement sans détour, qui illustre la gravité de la situation sur le terrain.



