Au Ghana, l’élection présidentielle du 7 décembre approche à grands pas, mais le pays est encore en pleine reprise après une grave crise économique. Pour tenter de redresser la situation, le gouvernement a contracté un prêt de 3 milliards de dollars auprès du Fonds Monétaire International (FMI). Cependant, en attendant que le pays restructure sa dette, de nombreux Ghanéens, qui avaient investi leurs économies, se retrouvent avec leur argent bloqué par l’État.
Les investisseurs ghanéens ont placé leur argent dans des obligations d’État, un type de produit financier dans lequel les gouvernements empruntent de l’argent auprès des citoyens ou d’institutions financières en échange d’une promesse de remboursement à une date ultérieure, avec des intérêts. Ces obligations sont considérées comme des investissements sûrs, mais en raison de la crise économique, l’État ghanéen n’a pas été en mesure de respecter ses engagements financiers, ce qui a entraîné le blocage de ces fonds.
Chaque semaine, un grand nombre de Ghanéens se rassemble pour réclamer leur dû. Ils exigent des réponses et cherchent à récupérer l’argent qu’ils ont investi dans des obligations d’État. Leur situation précaire est d’autant plus inquiétante à l’approche des élections présidentielles, où l’économie et les promesses de redressement seront des enjeux clés.