Ce week-end, la Suisse accueille un sommet destiné à ouvrir la voie vers la paix en Ukraine. Des dizaines de hauts dirigeants y participeront, à l’exception de la Russie et probablement de la Chine.
Le ministre suisse des Affaires étrangères, Ignazio Cassis, a annoncé le lancement de la “Conférence de haut niveau sur la paix en Ukraine”, prévue du 15 au 16 juin en Suisse, suite à la réunion du G7 qui se tient du jeudi au samedi dans le sud de l’Italie. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky assistera aux deux événements.
Les dirigeants du G7 cherchent à trouver un accord sur l’utilisation des avoirs russes gelés pour soutenir l’Ukraine, qui subit une offensive russe meurtrière depuis février 2022.
Le président Zelensky se joindra ensuite aux représentants de plus de 90 États et organisations, parmi lesquels le président français Emmanuel Macron, la vice-présidente américaine Kamala Harris, le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre japonais Fumio Kishida.
Ignazio Cassis a souligné que cette conférence est un premier pas, mais a noté qu’il n’y aura pas de processus de paix sans la Russie, même si sa participation n’est pas confirmée.
La Russie n’a pas été invitée par Berne en raison de son alignement sur les sanctions européennes. Moscou a déclaré qu’elle ne participerait à aucune négociation tant que Kiev n’accepterait pas l’annexion par la Russie d’une partie de son territoire.
Le sommet abordera également des questions telles que les prisonniers de guerre, la menace nucléaire et la sécurité alimentaire en Ukraine, avec la participation d’experts et de pays du Sud global ou ayant des compétences dans ces domaines.