Accra, juin 2025 – Une affaire majeure de cybercriminalité secoue le Ghana alors que trois ressortissants ghanéens pourraient être extradés vers les États-Unis. Ils sont accusés d’avoir été impliqués dans un vaste réseau de fraude en ligne, incluant des compromissions d’emails professionnels (BEC) et des escroqueries romantiques, avec un préjudice estimé à 100 millions de dollars.
Les Suspects et leur Arrestation
Au cours d’une opération conjointe menée par Interpol et le FBI, trois individus ont été arrêtés le vendredi 13 juin 2025 :
– Isaac Kofi Oduro Boateng, alias Kofi Boat (présumé chef du réseau)
– Un homme identifié uniquement par le pseudonyme Agony
– Un troisième complice, dont l’identité reste inconnue
Un quatrième suspect serait toujours en fuite et fait l’objet d’une traque internationale.
Une Demande d’Extradition sous Tension
Le Département d’État américain, par le biais de l’ambassade des États-Unis à Accra, a officiellement émis une demande d’extradition. Celle-ci repose sur un acte d’accusation datant de mai 2023, délivré par le tribunal de district du sud de New York.
Les accusations comprennent :
– Complot en vue de commettre une fraude électronique
– Blanchiment d’argent
– Appartenance à un syndicat du crime actif entre 2016 et 2023
Procédures Judiciaires en Cours
Le 16 juin 2025, un tribunal ghanéen a placé les trois suspects en détention provisoire, en attendant la suite des procédures. Les autorités américaines réclament une extradition rapide, tandis que la défense pourrait avancer des arguments juridiques pour contester cette demande.
Une Affaire qui Rappelle l’Urgence de la Lutte Contre la Cybercriminalité
Ce cas met en lumière l’ampleur des cyberescroqueries transnationales visant tant les entreprises que les particuliers. Les arnaques BEC et les escroqueries sentimentales continuent de coûter des milliards chaque année, nécessitant une collaboration accrue entre les forces de police du monde entier.
Affaire à suivre : Les prochaines semaines seront déterminantes pour savoir si les suspects seront effectivement envoyés aux États-Unis, où ils risquent des peines très lourdes