Nice, France – La troisième Conférence des Nations Unies sur l’Océan a clos ses portes ce vendredi sur un engagement historique : le « Plan d’action de Nice pour l’Océan », une feuille de route urgente pour sauver les mers du globe. Co-organisée par la France et le Costa Rica, cette rencontre internationale a sonné l’alerte rouge face à la crise océanique.
Une Mobilisation Sans Précédent
Pendant cinq jours, dirigeants politiques, scientifiques et ONG ont planché sur des solutions concrètes. Le plan adopté comprend :
Une déclaration politique choc : “Notre océan, notre avenir”, appelant à étendre les aires marines protégées, décarboner le transport maritime et lutter contre la pollution plastique.
Des engagements volontaires : financements accrus pour les États insulaires vulnérables et ratification accélérée du Traité sur la haute mer (19 nouvelles signatures, 10 manquantes pour son entrée en vigueur).
Urgence Climatique et Course Contre la Montre
“Les océans absorbent 30% du CO2 émis, mais leur capacité s’épuise”, a martelé un délégué. Les discussions ont mis en avant des mesures radicales :
🔵 Interdiction progressive des plastiques à usage unique
🔵 Développement de navires zéro émission
🔵 Protection de 30% des eaux internationales d’ici 2030
Prochaine Étape : Corée-Chili 2028
La République de Corée et le Chili reprendront le flambeau en 2028, mais l’urgence est immédiate. “Nice a montré que la diplomatie océanique n’est plus une option, mais une survie”, conclut un expert.
À retenir : Le monde a désormais un plan pour éviter le point de non-retour. Reste à savoir si les promesses seront tenues avant que l’océan ne rende son dernier souffle.
Source : Nations Unies