Le Bénin a été frappé par une attaque djihadiste meurtrière, qui a coûté la vie à 28 soldats de ses forces de défense et de sécurité. L’incident a eu lieu à la frontière entre le Niger et le Burkina Faso, dans une zone frontalière connue sous le nom de « triple point », où les trois pays se rejoignent.
L’attaque a ciblé une position fortifiée du dispositif de riposte antiterroriste Mirador, mis en place dans le nord du pays pour contrer les assauts djihadistes. Ce dispositif n’avait jamais subi de pertes aussi importantes depuis sa mise en place. Selon les premières informations, l’attaque a commencé par une offensive armée, suivie de l’incendie de la position visée.
Après l’attaque, les forces béninoises ont réagi rapidement par des frappes aériennes et terrestres, réussissant à neutraliser plusieurs assaillants. À ce jour, 40 djihadistes auraient été tués. Les autorités béninoises poursuivent leurs opérations de sécurisation et de ratissage dans la région.
Les attaques dans le nord du Bénin ont fortement augmenté ces dernières années, attribuées à des groupes djihadistes, notamment ceux liés à l’État islamique (EI) et à Al-Qaïda, qui mènent des opérations depuis les pays voisins, le Niger et le Burkina Faso. En réponse à cette menace croissante, le gouvernement béninois a renforcé la sécurité en recrutant 5 000 soldats supplémentaires pour lutter contre l’extrémisme dans cette région vulnérable.
Face à cette situation complexe, les autorités béninoises ont également reçu de l’aide de la part de leurs partenaires internationaux. Le 27 novembre, l’ambassade des États-Unis a fourni un soutien matériel à l’armée béninoise, en offrant 12 véhicules blindés de transport de troupes, des plaques balistiques et des équipements de communication tactiques pour renforcer la sécurité dans le pays.